LNOPBL : Les élus du Pays des Vallons de Haute Bretagne ne veulent pas de la création d’une nouvelle ligne ferroviaire qui couperait leur territoire en deux et « consommerait » 600 ha de terres agricoles et naturelles pour faire gagner 11 minutes entre Rennes et Nantes. https://www.vallons-de-haute-bretagne-communaute.fr/actualites/lnobpl/

Directement concerné par la desserte ferroviaire Rennes – Nantes, le territoire des Vallons de Vilaine est impacté, à des degrés divers, par le projet de LNOBPL (Liaisons nouvelles Bretagne Pays de la Loire), que ce soit par la création d’une nouvelle ligne ou par l’amélioration des lignes existantes. Selon les hypothèses de ce projet, les impacts fonciers et environnementaux sont jugés faibles (doublement des voies existantes par exemple) à très fortes (création de plus de 50 kms de lignes nouvelles).

Une véritable « balafre », un projet déraisonnable au 21ème siècle Ce projet LNOPBL qui pourrait créer une nouvelle ligne ferroviaire entre l’agglomération Rennaise et Nantaise est difficilement entendable pour les acteurs et habitants de notre territoire. Une nouvelle ligne ferroviaire, comme chacun sait, c’est une véritable « balafre » paysagère dans notre territoire, une coupure nette et que très partiellement franchissable rendant l’organisation et les connexions entre nos espaces difficiles. C’est aussi structurant (ou déstructurant) qu’une rivière comme la Vilaine, sauf que celle-ci est naturelle et qu’elle était présente avant nous, alors que la ligne ferroviaire est le fait de la main de l’homme et peut donc être très facilement évitée.

L’AUTIV rappelle qu’il est tout à fait possible d’améliorer la ligne existante et qu’il existe également une deuxième ligne entre Rennes et Nantes via Chateaubriant, plus courte en kms mais dans une situation ubuesque en raison de mésententes régionales !

Vendredi 10 mars, le rassemblement auquel ont appelé les élus du pays des Vallons de Vilaine a réuni une centaine de personnes. Elus, agriculteurs et citoyens étaient présents pour s’opposer au projet actuel de la LNOBPL.

Une délégation a été reçue par le Secrétaire Général de la Préfecture de Région.

L’AUTIV était présente en soutien. Plutôt que de mettre des milliards dans de nouvelles lignes pour gagner quelques minutes, l’AUTIV estime qu’il faut investir dans l’existant en améliorant et en modernisant les deux lignes : Rennes/Nantes et Rennes/Chateaubriant/Nantes